Chansons, fables et pamphlets
(Image libre de droits)

Éloge de la paresse

Pour sûr, il est doux de ne rien faire,
Pourquoi se précipiter ?
D’ailleurs, tout effort est délétère
Et je tiens à ma santé.

(L’auteur fait une longue sieste).


Pourtant, mon éditeur m’a dit : « Même
Las, mettez-vous au travail.
D’ailleurs, vous me devez un poème. »
On me prend pour du bétail !

(L’auteur rumine ses pensées en faisant un petit somme).

Oui, mais rien n’est pressé, rien ne presse,
Je somnole avec entrain,
D’ailleurs, pour encenser la paresse,
Il suffit de trois quatrains.

(L’auteur, satisfait, va se coucher).

Davézieux, lundi 22 juillet 2013

© Le Lion 07

Note : comme je l’avais fait en débutant ce blog, je publie ici des poésies après leur parution sur le site des Cahiers (parfois longtemps après). Que le lecteur ne soit donc pas étonné du décalage entre la date d’écriture et celle de publication.

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